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Je mangeais pour combler un vide intérieur

manger émotions

Une des choses que l’on me dit le plus souvent en coaching est « dès que je suis seule, je m’ennuie et je mange » ou encore « quand je suis seule, je me sens abandonnée, j’ai besoin de manger ». Et a chaque fois je réponds la même chose « je comprends totalement ». Et c’est sincère puisque j’ai vécu ce ressenti de vide intérieur. Mais c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, je me sens très bien quand je suis seule et je n’ai plus besoin de me réconforter avec la nourriture. J’ai donc décidé d’écrire cet article pour vous partager mon expérience et ce qui m’a aidé à, non pas supporter ces moments, mais carrément aimer les moments de solitude, oui oui c’est possible !

Le point de départ, la solitude insupportable

Il y a quelques années, au début de ma relation avec le chéri, je ne supportais pas être seule. Et quand je dis que cela m’était insupportable, je ne blague pas. Dès qu’il avait un événement de prévu sans moi – comme par exemple, une soirée poker, un souper de foot – je pétais un câble, mais vraiment ! Je n’étais plus moi-même du tout, je devenais colérique, jalouse, impulsive, hystérique (en y repensant ça me fait sourire, je suis tellement à mille lieux de cet état aujourd’hui). Ce qui me poussait à devenir cette Wendy complètement folle alliée, c’était ma petite voix diabolique qui me soufflait « t’as vu, il préfère être avec ses potes qu’avec toi », « un jour il se lassera de toi, il ne t’aimera plus », « mais c’est peut-être c’est déjà le cas d’ailleurs ?! » Un voilà la spirale infernale était en marche. Je pourrais d’ailleurs continuer pendant longtemps mais je pense que vous aussi vous avez une petite voix diabolique par moment et vous pouvez imaginer le genre de scénario catastrophe qui se mettait en route. A ce moment là, la cohérence et la logique étaient en grève, les émotions et les pensées compulsives prenaient le pouvoir. Résultat, à chaque fois, on finissait par se disputer, dispute que j’avais moi-même engendrée (à cause de mes pensées). Je savais que ce n’était pas la solution de crier, pleurer, harceler le chéri par téléphone. Mais le mal-être et la peur que je ressentais à ce moment-là prenaient toute la place et je ne contrôlais plus rien… Je réagissais au lieu d’agir.

Un jour, je me suis dit que ce n’était plus vivable pour moi et pour mon chéri. Je me rendais compte que mon comportement, au lieu de nous rapprocher, nous éloignait. J’ai donc décidé d’arrêter de piquer mes crises. Je me suis forcée à prendre sur moi, pour le bien de mon couple. Mais le mal-être n’avait pas disparu lui, je le refoulais tout simplement. Et c’est comme ça que j’ai commencé à  manger mes émotions…

Manger mes émotions pour me réconforter

J’ai commencé à manger mes émotions sans vraiment m’en rendre compte. Ce comportement compulsif s’est mis en place progressivement. Quand j’ai décidé de prendre sur moi, j’ai commencé par me dire « Allez Wendy, profite de ta soirée seule, kiffe le moment ! » Et j’avais pris la décision de mettre en place tout ce qu’il fallait pour « profiter » du moment et me sentir mieux.  Je choisissais un film, en tentant de me convaincre que c’était plutôt cool d’être seule, je pouvais choisir un vrai film girly. Puis je me préparais un plateau-tv qui me faisait vraiment envie. Et enfin, je m’installais confortablement. Jusque là tout va bien. Oui sauf que plus je me remplissais d’images pour ne pas penser, plus je me remplissais de nourritures pour ne pas ressentir le manque, le vide, la solitude, la peur.  Je ne restais pas installée confortablement et ne m’arrêtais pas à ce plateau. Je faisais sans cesse des aller-retour entre la cuisine et le salon. Ca commençait par « quelques biscuits » en guise de dessert, puis quelques morceaux de chocolats, puis quelques cuillères de beurre de cacahuètes,… » Enfin tout ce qui me paressait réconfortant et capable de remplir ce vide y passait. 

Finalement le moment « cocoon » qui devait me procurer du plaisir se transformait en orgie culinaire (et visuelle) qui me faisait culpabiliser. En plus de me sentir seule, je me sentais nulle ! Ah ben bravo… 

Ma guérison, la sérénité retrouvée !

Mais comme je vous l’ai dit c’est ENFIN de l’histoire ancienne 🙂 Je ne me jette plus sur la nourriture dès que je me sens seule. Mon secret ? Ou plutôt mes alliés : l’alimentation intuitive et la kinésiologie. 

Remarque importante : je tiens à préciser que mon article n’a pas pour but de partager LE truc magique qui fonctionnera pour tout le monde. Je vous partage mon expérience personnelle. Ce qui a fonctionné pour moi peut fonctionner pour vous, ou pas. Nous sommes tous différents, testez par vous-mêmes et adaptez votre démarche de guérison à vos besoins et votre vécu. 

L'alimentation intuitive

L’alimentation intuitive m’a donné les outils nécessaires pour manger en pleine conscience, en écoutant mon corps et ne plus manger mes émotions. J’ai appris à accueillir mes émotions, à oser les vivre et à clouer enfin le bec à ma petite voix diabolique. 

A mesure que je me formais en l’alimentation intuitive, je n’étais plus la même, je devenais une version de moi plus sage, plus posée, plus calme.

Concrètement, quand je me retrouvais seule et vivais donc la situation qui m’étais difficile, je prenais le temps de me poser, de respirer et j’accueillais mes pensées et émotions sans me juger.

Je ne m’interdisais pas de manger pour me réconforter. Car l’interdit pousse à la tentation. Mais je m’offrais un temps de calme avant de décider quoi faire. J’agissais, et ne réagissais plus ! Manger était devenu un choix et plus une compulsion. 

Sachez que parfois cette simple pause « casse » le mécanisme impulsif. Nous ne sommes tout simplement plus en mode automatique et nous nous offrons un espace de réflexion et de décision.

RESPIREZ c’est magique !

Lorsque nous vivons un moment difficile à vivre émotionnellement, ce qui nous fait souffrir est surtout notre focalisation sur nos pensées. Ces pensées impulsives et désagréables sont créées sur base du passé (notre vécu, nos croyances, nos peurs, notre éducation). Ce qui peut donc nous aider, c’est de revenir dans l’instant présent.

Pour m’aider à m’ancrer dans le moment présent, je me concentrais sur ma respiration ou je faisais une courte méditation avec l’app 7mind.

Ensuite, une fois calmée, mon esprit était comme ralenti et je parvenais à prendre du recul par rapport à mes pensées automatiques et mon ressenti. Finalement cela m’aidait à agir adéquatement.

Au fil du temps, je suis parvenue à comprendre ce que je ressentais et pourquoi je le ressentais. Autrement dit, je parvenais à analyser le besoin qui n’était pas satisfait. Nos émotions ne sont rien de plus « que » des messages, à nous de les analyser et d’y répondre. Et rien ne sert d’en avoir peur… 

Dans mon cas, j’ai compris que je ressentais un vide intérieur et que les besoins d’amour, d’attention, d’affection n’étaient pas satisfaits. A ce moment-là j’ai pris conscience que manger à outrance n’était donc pas du tout ce dont j’avais besoin. On est bien d’accord que se goinfrer n’est pas une preuve d’amour envers soi-même ! J’ai donc décidé de devenir bienveillante envers moi-même et me donner de l’amour et de l’attention. Au lieu de toujours demander au chéri d’assouvir mes besoins, de panser mes blessures, j’allais prendre mes responsabilités. Je n’y suis pas parvenue du jour au lendemain mais l’humain apprend par essais et erreurs donc je suis restée patiente.

A mesure que je me donnais de l’amour et faisais preuve d’autocompassion je me sentais de mieux en mieux.

Mais… Oui il y a toujours un mais. Je sentais qu’au fond de moi, un mal-être plus profond avait besoin d’être libéré. 

L’alimentation intuitive m’avait permis de démêler la pelote de laine mais il restait le noeud du problème.

L’alimentation m’a permis de :

  • mettre des mots sur ce que je vivais
  • m’apaiser au moment présent
  • agir consciemment (et non réagir compulsivement) 
  • être bienveillante envers moi-même
  • mieux connaître mon corps et le respecter 
  • comprendre mes besoins et y répondre

Une fois ce travail fait, je voulais aller plus loin, je voulais guérir ma blessure. C’est alors que je me suis tournée vers la kinésiologie. 

Le kinésiologie

Pourquoi je me suis tournée vers la kinésiologie ?

Car le travail au niveau conscient était fait. Mon comportement était devenu plus adéquat (la majorité du temps), mes pensées et mes émotions me faisaient bcp moins manger. Cependant,  je n’étais tout de même pas totalement zen quand j’étais seule et j’aspirais à l’être. Mais je savais que sans un travail profond sur mes blessures inconscientes je n’y parviendrais pas. J’ai donc pris rendez-vous avec une kinésiologue dont j’avais entendu de très bons échos. 

Comment cela s’est passé ?

Une fois arrivée chez la kinésiologue, elle m’a tout d’abord demandé mon objectif, qui devait être formulé au présent, de façon précise et positive. Mon objectif « j’arrête de manger quand je suis seule » est donc devenu « je suis sereine quand je suis seule« . Je me suis ensuite installée dans un fauteuil et la kinésiologue a pris mon poignet. L’outil de base de la kinésiologie est le test musculaire, qui permet d’avoir accès à la mémoire cellulaire. Autrement dit, elle communique avec notre corps pour identifier les blocages énergétiques et les émotions bloquées qui causent le mal-être. Pour ensuite nous en libérer et retrouver un bien-être.

Si vous en doutiez encore, oui notre corps nous parle. Je suis toujours scotchées par le lien entre le corps et l’esprit. Je ferai certainement un article à ce sujet (si ça vous dit, dites-le moi en commentaire). 

Maintenant vous vous demandez certainement quels étaient les blocages qui me poussaient à manger quand j’étais seule ?

Nous avons découvert que je ressentais inconsciemment une angoisse du manque de marques d’affection. J’avais une peur bleue qu’on ne me montre plus qu’on m’aimait. J’avais un besoin de sécurité affective. Et comme dans ces moments-là je ne parvenais pas à répondre à ce besoin, j’utilisais des solutions extérieures (la nourriture).

Si c’est votre cas, ne vous culpabilisez pas ! La nourriture est un moyen comme un autre de se réconforter et nous apprenons très vite l’impact qu’elle a sur notre humeur. Nous avons commencé à faire le lien entre la nourriture et le réconfort dès le plus jeune âge, lorsque, bébé, on nous donnait le sein ou le biberon quand nous pleurions (cqfd). 

La kinésiologie nous aide aussi à comprendre à quel moment et pourquoi nous nous sommes créés ces blocages. Parce que si nous les avons mis en place, il y a une raison. Simplement à l’heure actuelle ils n’ont plus lieu d’être.

Dans mon cas, elle est remontée à deux âges différents. D’abord  à mes 22 ans, âge où la blessure a été « ravivée ». Date à laquelle mon ex-compagnon m’a quitté et a « arrêté de m’aimer« . Voila comment mon inconscient a interprété la situation, d’où ma peur inconsciente par la suite que mon chéri arrête lui aussi de m’aimer. Vous commencez à comprendre le schmilblick ?  Ensuite, elle est remontée à l’origine du blocage, à mes 2 ans et demi. Date à laquelle ma petite soeur est née, où j’ai eu l’impression qu’on me volait ma maman (avec qui j’étais très fusionnelle). Et donc on peut comprendre que mon inconscient faisait des raccourcis de dingue et illogique ! En gros à 2 ans c’est « maman passe son temps avec un bébé, elle ne m’aime plus » et au moment des compulsions alimentaires c’était « le chéri passe son temps avec ses copains, il ne m’aime pas assez, plus ? »

Comprendre que l’origine de mon mal-être remontait à mes 2 ans et demi m’a déjà beaucoup aidé à relativiser. Je pense que j’ai pris conscience ce jour là que je n’étais plus cette petite fille et je n’avais plus besoin d’autant d’attention, que je pouvais gérer seule.

Mais le travail ne s’arrête pas là. La kinésiologue débloque tout ce bazar. Je ne saurais pas vous expliquer exactement comment elle fait (plus tard je pourrai car je vais m’y former). Mais je dirais qu’à l’image d’un ordinateur, elle a nettoyé mon disque dur qui fonctionnait avec un vieux programme qui était devenu limitant.

Au total, j’aurai eu besoin de trois rendez-vous pour me débarrasser de cette peur qui me bouffait (ou plutôt qui me faisait bouffer).

Elle m’a également conseillé de prendre des fleurs de Bach et de porter des pierres. Dans ce cas-ci j’ai pris la fleur de Bach « Holy » et j’ai porté pendant longtemps un bracelet de Quartz rose. Puis un jour il s’est cassé, peut-être que je n’en avais plus besoin…

Et depuis ?

Aujourd’hui je me  sereine quand je suis seule 🙂 Si vous me suivez sur Instagram vous savez que c’est au point que je me suis réservée, il y a peu, un w-e seule pour me retrouver avec moi-même. Ca y est je m’aime assez pour pouvoir être seule. Je n’ai jamais été aussi épanouie sur ce point. Et mon couple s’en porte tellement mieux ! Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour les personnes que vous aimez.

Si vous avez déjà testé la kinésiologie, si vous hésitez ou si vous avez des questions, ou si vous avez des, laissez un commentaire, je me ferai un plaisir de vous répondre. 

Pour aller plus loin :

Si vous voulez commencer à mieux comprendre ce que vous vivez, je vous conseille ces deux lectures sur l’alimentation émotionnelle : 

Si vous désirez entamer un coaching pour enfin manger sereinement et vous libérer de la faim émotionnelle, c’est ici que ça se passe. Parce que oui, depuis, je me suis formée et j’aide des centaines de femmes à se sentir aussi bien que moi ! 

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10 réflexions sur “Je mangeais pour combler un vide intérieur”

  1. Merci Wendy de nous partager ton expérience ! C’est un très bel article qui permet de faire des liens avec notre vécu même si les situations sont toutes différentes.
    Vivement les prochains 😁

    1. Merci à toi Gianna d’avoir pris le temps de commenter et de rassurer mon côté perfectionniste. Effectivement nous sommes toutes différentes mais savoir que d’autres vivent des difficultés dans le même « domaine » et parviennent à s’en sortir ça booste 🙂 Promis il y en aura d’autres

  2. Merci pour cet article qui fait tellement écho en moi… et c’est sûrement pareil pour plein d’autres filles. Bravo d’avoir réussi à dénouer tout ça 😊
    J’ai entendu parler dune energeticienne près de chez moi sais tu si le travail est différent avec celui avec un kinésiologue ?
    Merci encore Pauline

    1. Merci à toi pour ton commentaire 🙂 Effectivement vous êtes hyper nombreuses à ressentir ce genre d’émotions mais la raison est à chaque fois unique elle. Merci, le travail a été long mais tellement enrichissant.
      Pour l’énergétncienne je ne saurais pas te dire. Mais tu peux p-e lui demander la différence entre elle et la kinésiologue 🙂 Elle saura p-e te répondre. Sinon, je peux demander sur mon compte IG, en story, p-e qu’une personne saura nous répondre 🙂
      Belle soirée

  3. Hello !
    Je trouve ton article superbe. Très intéressant et parfaitement expliqué. C’est pourquoi je l’ai partagé 😊 Je pense que beaucoup de personnes se retrouveront dans ton article.
    Plein de bisous et continue

    1. Coucou Anya,
      Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait plaisir et ça me motive à continuer. Gros bisous.
      Ps : prends soin de toi

  4. Super article! Il fait écho pour moi, tu t’en doutes. En le lisant, je me dis que chemin ce coaching m’a apporté ! Mais je me dis ça aussi dans des moments de vie, où une petite voix en moi me dit  »avant tu aurai fait ça… ». C’était avant 😊

    1. Merci beaucoup Jennifer. Comme je suis heureuse de savoir que tu continues à t’en rendre compte au quotidien, quel bonheur !

  5. Merci pour cet article, ce n’est pas un hasard si je suis arrivée là.
    Toutes mes émotions je les « bouffe » comme tu as dit, le pire c’est que je le sais, mais ça deviens compulsif et quand je me pèse je me traite de tous les noms mais ça ne suffit pas.
    Je promets d’y réfléchir à chaque fois, je n’ai pas dit que je réussirait (j’ai toujours peur d’être abandonnée, pourtant jeune je ne l’ai jamais été mais j’en ai des choses à dire)
    Donc je vais essayer
    Merci !

    1. Bonjour Dane. On peut avoir vécu un sentiment d’abandon sans avoir été abandonné(e) 🙂
      J’espère que les essais sont fructueux depuis mars

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